20 Septembre 2019, Palais de la Culture de Treichville, plus de 5000 pesonnes de tous ages réunies pour célébrer la culture par l'excellence.
L'ouverture s'est faite par une troupe de danse, suivie de l'introduction du père de la jeunesse culturelle ivoirienne, Barthélémy Inabo Zouzoua et de l'allocution de M. Touré Mamadou, Ministre de la promotion de la jeunesse, représentant du Premier ministre, parrain de l'édition 2019.
Le luxe de la scénographie, le confort de la tradition, la gastronomie de la chorégraphie, la beauté de la danse et le bien etre qu'apporte la créativité aux amoureux du spectacle, ont confirmé les 5 étoiles de cette finale de haut standding.
Grand Bassam à l'heure, mais pas explosif
Le groupe venu de Grand Bassam, s'installe sur le morceau imposé avec de beaux décors colorés, mais manque d'explosivité. Le peu de temps imposé pour la préparation de cette finale a eu raison de la synchronisation des danseurs. Mais Grand Bassam est toujours à l'heure sur le morceau au choix, contrairement aux paroles de la chanson d'Orentchy sur laquelle ils prestent, car les relais sont réussis avec perfection. Le narrateur reste égale à lui-même, sur un fait historique relatant la vie de Jésus plus réaliste, un spécialiste. Mais dans l'ensemble, le Waraba ne rassure pas, malgré le luxe de sa scénographie.
Gbon, poitrines d'originalités
Le Dalla entre en scène avec des chorégraphies contenant des feuilles, des vélos et même de l'escrime. Tout est beau, mais le groupe originaire de Gbon, s'éloigne des origines we du morceau imposé. Gbon s'assagit sur le fait historique relatant la vie du Roi Salomon, avec une narratrice en tenue d'école, qui fait un récital, donnant dos à ses acteurs. La culture du nord est bien représentée dans le morceau au choix avec un florilège d'originalités jusque dans les poitrines. Mais malgré le confort de la tradition offert, avec quelques hésitations, Gbon ne réussit pas à etre éblouissant.
L'apetissant Achikadouwi
C'est ensuite Anyama qui se lance avec un mélange de danse et de lumière. Le groupe s’approprie le morceau imposé avec des costumes et des décors adaptés, malgré quelques ratés. La mise en scène du fait historique sur la vie du Christ est bien assurée, sous la voix d'un narrateur performant. Au morceau au choix, l'Achikadouwi effectue un voyage culturel dans une histoire racontée par une scénographie savoureuse qui réussit à nous rassasier de chorégraphies mêlées à de l'attiéké à l'huile rouge dégusté sur scène, miam. Mais malgré une gastronomie raffinée, Anyama n'est pas euphorique, car derrière, il y a encore des poids lourds.
Samatiguila mouille le maillot, mais chute
D'entrée, Samatiguila impose sa maitrise de la danse sur le morceau imposé dans un décor soft et harmonieux. Malheureusement pour le Bademanfla, la suite est faite d'imprécisions, notamment, avec la flamme portée par un danseur qui tombe et consume le reste des chorégraphies. L'expérience du narrateur dans un fait historique inhabituel dans cette édition sur Bilal, 1er Muezzin de l'Islam, réussit à enfin marquer un but pour l'équipe de Samatiguila. Au morceau au choix, les chorégraphies sont ordonnées mais donnent l’impression du déjà vu à l'image des monstres blancs inefficaces cette fois-ci. Samatiguila, malgré la beauté des pas de danse, ne réussira pas à faire oublier le charme du Guemon, qui a conquit la salle Anoumambo quelques minutes plus tôt.
"Guemonstration" de danse et de créativités
Pour venir en conquérant, l'étoile du Guemon ne lésinera pas sur les moyens avec, des pas de danse soignés, une scénographie réalisée avec précisions, des relais parfaits. Le groupe inonde le morceau imposé de créativités. Le Palais de la Culture, trempé d'émotions fortes a trouvé ses héros. Héros de l'indépendance du Congo, Patrice Lumumba aurait été émerveillé par la belle voix du narrateur du Guemon, dans un fait historique enrichi sur la vie du leader congolais, ponctuée de notes de guitare, du grand art. Des pas de danse envoutants à un public en transe, les créativités s'enchainent et déchainent les passions des supporters sur le morceau au choix. La finale peut s’arrêter là. Ce n'est plus du spectacle, c'est une véritable "Guemonstration".
L'étoile du Guemon champion
L'étoile du Guemon écrase toute concurrence et s'adjuge le trophée de l'édition 2019. Achikadouwi d'Anyama obtient une honorable 2ème place. Le Bademanfla de Samatiguila se contentera de la 3ème place. Quant au Dalla de Gbon et au Waraba de Grand Bassam, ils occuperont respectivement, la 4ème et la 5ème place.
Cette finale, dans l'ensemble était d'un bon niveau. L'étoile du Guemon était largement au-dessus, seul l'Achikaduwi d'Anyama a tenté de les titiller.
Cete édition se termine, avec un jury qui a su gagner l'estime des fins connaisseurs de l'émission.
Pour une reprise, après une si longue attente , Variétoscope 2019 est une réussite. Un grand merci à tous ceux qui y ont contribué.
@Markez
Equipe de reportage
@Markez
@Scan
@Malt
Encadrer les jeunes n'est pas chose aisée et il le réussit. Après avoir gagné Variétoscope par le passé, il est aujourd'hui au service de cette nouvelle génération. Recevons Daila kolou jules, Président du Bademanfla de Samatiguila.
Votre groupe s'est distingué par la qualité de ses danseurs et leur sens élevé de la synchronisation. Pour cette finale, que nous réservez-vous?
Nous avons été frustrés à la 3ème manche (Ils ont été 2èmes). Nous avons retravaillé à fond pour faire des améliorations à tous les niveaux et nous ferons tout pour remporter le trophée car une finale, ça se gagne. Comme on dit chez nous, "il y a Dieu dedans".
Comment le groupe se prépare-t-il à quelques heures de la grande finale?
Nous avons constaté que depuis les présélections, on a été copié, on a donc changé notre stratégie de travail, pour éviter les fuites car nous sommes des créateurs. Actuellement nous gérons les petits détails au niveau des accessoires. (coiffure, décors...) et nous faisons aussi un travail sur le mental.
Votre groupe bénéficie d'une bonne audience an niveau des Fans de l'émission férus de danse, que réservez-vous à tous ceux qui viendront vous soutenir?
Je le répète, une finale, ça se remporte. Tous les fans de Variétoscope ne seront pas déçus, on fera le nécessaire. Ce sera un beau spectacle et au final, ce sera la fête.
Présentation du groupe
Le groupe est un transfuge d'Agir de Guiberoua. Certains encadreurs se sont retrouvés pour rassembler une équipe de jeunes qui n'avaient jamais participé à Variétoscope. L'émission Wozo vacances en sait quelque-chose, puisque ce groupe de jeunes l'a déjà remporté en représentant Tafiré et ensuite Samatiguila. Ce sont des professionnels de la danse avec une moyenne d'age de seulement 17 ans.
Président : Daila kolou jules
Metteur en scène : Ahmed Savane
Chorégraphe : Jean-marc Kouamé
@Markez
C'est un ancien de Variétoscope, car il a été narrateur. Encadreur d'un groupe jeune et talentueux, il est aujourd'hui à quelques heures d'un ouf de soulagement pour le travail déjà abattu.
Recevons M. Monkpehe Sébastien, Président de l'étoile du Guemon.
Comment se prépare votre groupe à quelques heures de la grande finale?
Nous nous sommes apprêtes depuis l'annonce du retour de Variétoscope. Donc nous sommes prêts et nous comptons mettre la barre haute. Comme d’autres régions, la notre a souffert de la crise, nous comptons contribuer à effacer la tristesse en mettant de la joie pour rassembler tous les fils et filles du Guemon.
Vous avez occupé la 1ère place depuis les présélections, cette finale ne sera pas facile, à quel spectacle peut-on s'attendre de vous?
Cette finale sera difficile car tous les groupes se sont bien préparés. En ce qui nous concerne, nous allons présenter une autre image, la manche était un avant gout.
Vous êtes connus pour votre forte communauté de supporters. Un mot à tous ceux qui viendront vous soutenir.
Nous avons participé aux présélections sans grands moyens. C'est après que nous avons bénéficié du soutien des autorités. Au niveau de la mobilisation, on va terminer ce qu'on a commencé aux manches. Mais nous comptons sur notre talent car nous allons offrir un beau spectacle. Vous ne serez pas déçu, venez massivement.
Prsentation du groupe
Le groupe a débuté son aventure à Variétoscope 2019 avec beaucoup d'ambitions et peu de moyens. Ce sont des amoureux de la culture. C'est à la base une compagnie de danse. Leur devise est de toujours mettre la barre haute avec ou sans moyens, car de zéro, ils veulent devenir des héros. En cette année 2019, ils ont décidé d'écrire leur propre histoire
Président : Monkpehe sebastien
Vice Président : Sawadogo Moumouni
Chorégraphe : Coulibaly Ladji
M. Taha : accesoiriste, metteur en scene
Il est un encadreur expérimenté à Variéoscope. Avec Akounda d'Anyama en 1988, il affutera ses armes jusqu'en 2001 pour permettre au groupe de prendre le nom d'Achikadouwi. En 2019, le groupe est encore là. Recevons M. Nahi Noel, Président et fondateur du groupe Achikadouwi d'Anyama.
Comment va Acikadouwi d'Anyama et comment avance les préparatifs de la finale?
Notre groupe est fin prêt. Nous avons mis tout en œuvre pour remporter cette finale.
Vous êtes le groupe qui a montré la voie sur le morceau imposé aux manches. Que nous réservez-vous pour la finale?
Le spectacle que nous allons donner mettra la culture ivoirienne en valeur. Nous allons à travers nos prestations vous faire voyager dans la Côte d'ivoire culturelle.
Anyama se prépare à vous pousser à la victoire et les amoureux du spectacle vous attendent à cette finale. Que pouvez-vous leur dire?
Nous demandons à tous ceux qui nous soutiennent de rester sereins. Nous allons produire un beau spectacle. Et quand c'est beau, vous avez le public avec vous. Variétoscope est une émission d'excellence et nous comptons le démontrer en donner du plaisir aux amoureux du spectacle.
Présentation du groupe
Le groupe Achikadouwi d'Anyama naquit en 2001. Après quelques années sans se signaler, le groupe est de retour et compte marquer en lettres d'or sa présence. Le nom Achikadouwi veut dire : mangeons en attendant la mort. Petite anecdote, ce nom est venu d'une restauratrice qui utilisait cette phrase pour amuser sa clientèle.
Président Fondateur : Nahi Noel
Représentant du groupe : Logbo herman
Chorégraphe principal : Doffou Guillaume dit "guyzo"
Chorégraphe adjoint : Gode Mickael dit "Mike design"
Trésorier : Guy serge meledje
Metteur en scène : Doffou Guillaume
Réalisé par @Markez
Recevons Volcano ou DJ Volcano, chorégraphe du Dalla de Gbon
A quelques jours de la finale dans quelle forme se trouve le Dalla de Gbon?
Le travail avance bien. On avait eu des soucis financiers, mais on bénéficie désormais du soutien d'une personne qui n'est pas du nord et qui est un véritable amoureux de la danse.
Vous etes un habitué de Variétoscope, pour un nouveau retour de l'émission, vous êtes encore en finale. Mais quelle particularité a cette finale pour vous?
je suis un pur produit de variétoscope. C'est grâce à la danse que je suis un chorégraphe reconnu et que ma carrière artistique a évoluée. Cette année est spéciale pour moi. Nous avons un groupe de jeunes qui sont pour la plupart à leur première à Variétoscope, c'est un challenge pour moi. C'est une finale qui va marquer ma vie, c'est pourquoi, on mettra le paquet.
Pour aborder dans le même sens, que promettez-vous aux Fans qui se déplaceront nombreux pour vous voir en prestations au palais de la culture ?
Variétoscope est une émission qui rassemble toutes les générations et diverses cultures. Nous donnons rendez-vous aux Fans au palais de la culture. Car au delà de la compétition, c'est pour le spectacle que le public se déplace. Nous allons le rendre heureux. Nous sommes conscients de nos capacités. Pour le reste, Dieu fera.
Présentation du groupe
Dalla de Gbon rassemble une nouvelle génération de danseurs et acteurs à Variétoscope, venue des émissions de plus jeunes. Ces jeunes sont le futur de Variétoscope et sont très motivés pour remporter l'édition 2019. En plus du morceau au choix et du fait historique, leur talentueuse narratrice est un atout indéniable.
Metteur en scène : Doue arnaud
Narrateur : Balo Fatoumata
Chorégraphe : Volcano
La finale de l'édition 2019 de Variétoscope était à la recherche de ses derniers méritants. Elle fit donc escale ce Vendredi 13 septembre à la 4ème manche. Cette soirée avait tout l'air d'une grande cérémonie organisée pour le couronnement d'un lion.
On n'ira pas à Gagnoa
Tout commence par l'entrée sur scène de Gagnoa. Devant un décor et dans des costumes peu attrayants, les danseurs essaient de poser leurs pas, avec courage. Le groupe semble avoir été décimé par un manque de moyens. Pourtant attendu, cette nouvelle génération n'aura pas réussi à nous donner envie d'aller à Gagnoa.
Treichville en apprentissage avant l'émergence
Les couleurs utilisées par Treichville sont aussi frappantes que la jeunesse du groupe. A l'image de leur narratrice sur le fait historique retraçant l'histoire de Mahatma Gandhi, c'est un groupe qui, malgré ses tentatives, est en apprentissage de Variétoscope.
Adjamé, plaisant mais insuffisant
Adjamé monte sur le podium pour apporter de la folie, mais manque d'harmonie. Sauver l'honneur d'Abidjan n'est pas chose facile. Même les exploits réalisés par la reine du Yennenga dans leur fait historique sur la création du royaume Mossi semblent ne pas suffire à les couronner à cette manche.
le rugissement du Waraba
Un roi se caractérise par sa force et sa maitrise. Personne d'autre que le Waraba (lion) ne dispose de ces qualités à cette manche. Combinant chorégraphie soignée et scénographie remplie de créativités, le groupe survole les débats. A l'image de son exceptionnel narrateur sur le fait historique traitant l'histoire de Jésus, le lion de Grand Bassam confirme sa suprématie sur cette manche.
Grand Bassam couronné
Le Waraba de Grand Bassam repartira avec la couronne de la 4ème manche, sans forcer son talent. Doumba System d'Adjamé devra changer de système pour faire mieux qu'une 2ème place à une manche éliminatoire l'année prochaine. Emergence de Treichville occupera la 3ème place et La nouvelle génération de Gagnoa s'en ira avec la 4ème.
Cette manche aura permis de connaitre les 5 groupes retenus pour la finale. Les quatre premiers des 4 manches : Dalla de Gbon, Achikadouwi d'Anyama, Étoile du Guémon, Waraba de Grand Bassam et le meilleur des 2èmes : Bademanfla de Samatiguila. Avec ses 5 étoiles, la finale 2019 obtient désormais le statut de "finale de haut standing".
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